...Un nom à ne pas prendre à la légère. Olivier, aux claviers, compose et écrit. François aussi, qui est à la guitare. Il est revenu d'Argentine, lui. Impressionné par le voyage. Des essences de milonga à distiller dans ses chansons. Qui s'enroulent autour des notes jazzy-saloon d'Olivier. La légèreté est parfois dense. C'est subtil et profond. Les textes sont à l'avenant. Compères d'université, Degrande et Terwagne viennent de Brassens ou Béranger. Leurs mots signifient les égratignures des poètes. Le monde brûle, ils fuient l'asphyxie. Ils prennent de la hauteur pour nous le chanter. Il faut écouter Chimères Bleues. La jubilation est communicative.
LAURENT MICHEL, journaliste free lance à SABAM MAGAZINE
Soleil sur le Nihil
Prescilla Demens
Casino
Page blanche (extrait)
Chansons poétiques, folklore festif argentin et pianos électro-mélancomiques issus des têtes d'Olivier Terwagne et de François Degrande, fils dévoyés de la Chimère. Décaquadrature du cercle à six côtés entre l'Argentine, le ragtime déglingué, la basse folk (Benoît Host), le cajon ou la batterie (Benoît Gabriel), les Suites de violoncelle (Marie-Eve Ronveaux) et le son (Clément Douchamps).
Olivier Terwagne et François Degrande livrent un regard satirique et nostalgique en témoins du beau siècle (et du beau sexe), entre deux mondes, entre deux langues. Démence présénile, fièvre du jus d'octobre et Soleil sur le Nihil...